A peine libérés du sordide spectacle à répétition de l’ex-futur candidat socialiste DSK à la présidence de la République, les Français ont été plongés de force dans le bain médiatique des primaires socialistes.
Après le feuilleton en continu de l’abjecte affaire sexuelle de Strauss-Kahn dont l’épisode provisoire a pris la forme au 20 heures de TF1 de la plus scandaleuse interview politique de l’année, les téléspectateurs se voient une nouvelle fois pris en otages par le feuilleton permanent des primaires socialistes.
Les ambitions, les divergences et les querelles des différents candidats à l’investiture socialiste intéressent certainement les sympathisants de gauche mais la désignation du candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2012, n’est pas, pour tous les autres Français, l’événement planétaire de l’année.
Les soirées spéciales électorales sur les chaînes de télévision, dont la chaîne publique, au service d’un scrutin n’ayant aucune valeur constitutionnelle sont choquantes et insupportables. Nous assistons à la mainmise totale du parti socialiste sur l’information politique. La télévision soviétique au service du parti unique ne devait pas être bien différente lors des reportages sur les congrès du PC.
Cette démesure médiatique, la confiscation des ondes et la disproportion énorme de traitement de cette affaire alors qu’il ne s’agit que d’un simple enjeu interne d’un des partis politique français, sont les signes d’une très grave dérive de l’information politique dans notre pays.
En politique comme en économie, il n’est jamais trop tard pour contester ou dénoncer les monopoles !
Carl LANG : candidat de l' Union de la Droite Nationale au élections présidentielles source